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Témoignage de Philippe CABOCHE - CM 1998

Interview

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01/03/2010

C’était écrit…

Hiver 1987, premier travail après un DUT génie mécanique en poche et première connaissance avec l’EUDIL. Comment ? Par pur hasard, en ayant reçu un exemplaire du journal des anciens à mon nom ! Hé oui, il y avait un Philippe Caboche déjà diplômé de l’EUDIL.

Les années passèrent jusqu’au début de l’année 1994 où je découvris dans un canard local un petit encart d’une école d’Ingénieurs qui offrait la possibilité aux techniciens en quête d’évolution de devenir Ingénieur par la voie de la formation continue, cette école c’était bien sûr l’EUDIL. Hasard ou destin ? Les deux peut-être ! Après mûre réflexion sur les sacrifices à consentir et quelques renseignements pris par ci par là (l’EUDIL avait cette particularité de préparer en deux années de cours du soir la première année du cycle initial pour ne pas décourager les « vieux » techniciens, puis de les immerger dans le cycle initial dès la deuxième année), j’’ai donc entamé toutes les démarches nécessaires auprès de mon employeur et de l’EUDIL pour intégrer cette école.

Septembre 1994, ça y est mon rêve devient enfin réalité, j’intègre une école d’Ingénieur. Nom de code : Promotion CM4. Quèsaco ? Nous étions la quatrième promotion en formation continue option mécanique.

Diplômé en décembre 1997, à 33 ans, (encore le hasard !) une nouvelle vie commence. De retour chez FCB groupe Fives Lille, non plus comme technicien mais comme Ingénieur, j’ai comme mission de fiabiliser un broyeur à ciment révolutionnaire mais fragile. J’ai pu pendant plus d’un an mettre en pratique tous les outils techniques, mathématiques et méthodologiques appris à l’EUDIL et l’opportunité de découvrir l’Europe.

J’ai ensuite rejoint CIMENTS CALCIA comme Responsable du service Maintenance d’une cimenterie. Nouveau challenge. Il ne s’agissait plus seulement de s’occuper des machines, il fallait surtout manager une équipe pluridisciplinaire. Flexion, torsion, cisaillement étaient peu à peu remplacés par CHSCT, CE, DP. J’ai trouvé cela passionnant, terriblement complexe mais d’une richesse exceptionnelle.

Aujourd’hui, toujours chez CIMENTS CALCIA, j’ai la responsabilité du service Fabrication d’une usine dans le centre de la France. En plus de gérer une équipe de spécialistes, je dois assurer la bonne marche et l’équilibre de l’usine. L’exploitation des carrières, la chimie du ciment et la protection de l’environnement font partie de mon quotidien.

Polytech Lille est une grande école quelque soit le type de formation suivie, continue ou initiale. Une grande école reconnue par les « chasseurs de têtes » et les employeurs de part la qualité des ses Ingénieurs, de son enseignement, et des valeurs qu’elle véhicule. Une grande école également de part son association active et par la qualité de son annuaire. Elle pourrait encore être plus grande si elle anticipait sa formation sur la gestion des Hommes, la Sécurité ainsi que sur la gestion de la communication en situation de crise.

A travers ce témoignage je tiens à remercier l’EUDIL de m’avoir donné la chance de reprendre des études qui me permettent de vivre des expériences passionnantes, ce que je souhaite vivement aux futurs diplômés.

 

Philippe CABOCHE

CIMENTS CALCIA

Responsable Service Fabrication

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